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Titre du blog : L'univers spécifique d'oliviou
Auteur : oliviou
Date de création : 19-06-2010
 
posté le 25-07-2010 à 16:25:00

Histoire 1 : mise en route

Ils sortirent de la pièce, descendirent les escaliers et passèrent la porte.

« On te raccompagne jusqu’au portail » signifia Paul.

Ils avancèrent encore un peu.

« Nous sommes là pour Nicolas Gatte, l’héritier de l’esprit de la terre » se fit soudain entendre.

Ils regardèrent en direction de cette voix et aperçurent des hommes en gris. François se plaça devant, monta ses bras à la verticale pour empêcher les autres de passer et dit :

« Je vais m’en occuper. Allez vous mettre à l’abri ».

« Attends, je vais t’aider » répliqua aussitôt Paul. François tourna alors la tête sur sa gauche pour lui faire comprendre de s’en aller.

« Je sais que je ne pratique pas les arts martiaux depuis mon enfance mais, étant donné que c’est moi qui suis à l’origine de cette situation, je compte bien participer à son dénouement que ça te plaise ou non » expliqua-t-il. François remis son visage dans le sens de la marche en faisant la moue, comme lassé par ces paroles.

Nicolas se mit en route, passa par derrière la maison et pris les escaliers menant au centre ville.

 

Pendant ce temps, la lutte avec les hommes en gris battait son plein. Tandis que François distribuait ses coups de façon précise afin de se faciliter la tâche, Paul s’évertuait tant bien que mal à utiliser ses poings façon combat de rue, comme dans les bagarres à mains nues.

« N’oublie pas de viser les pierres de vie » indiqua François.

« Je sais… » rétorqua Paul.

Au bout d’une vingtaine de minutes, l’affrontement arriva à son terme, les hommes en gris n‘étant plus que poussière. L’ombre, qui observait toute la scène, s’éclipsa.

 

« Il est au parc » signala François.

« Tu ne comptes pas lui en parler » questionna Paul.

« Il le saura bien assez tôt » répondit celui-ci.

 

De retour au palace de son supérieur, l’ombre s’entretint avec lui :

« Ils sont plus forts que je ne le pensais, Monsieur » conclut-elle.

« Il va falloir utiliser un converti alors » ordonna celui-ci.

« Comme il vous plaira, Monsieur » dit-elle avant de s’évaporer à nouveau.

 

Ils montèrent dans la voiture de Paul. Ils se rendirent au parc.

« Nicolas, tu peux sortir » annonça celui-ci.

Le jeune homme quitta sa cachette et les rejoignit.

« Viens, on te ramène chez toi. Il faut qu’on parle à tes parents » poursuivit-il.

L’adolescent s’assit alors sur le siège arrière droit de la voiture. Ils partirent aussitôt.

« Dis nous le chemin pour aller chez toi » demanda-t-il, malgré le fait qu’ils le savaient déjà.

Le garçon leur désigna alors l’itinéraire le plus rapide.

 

Arrivés devant la maison de Nicolas, ils sortirent de la voiture.

« Je vais tout expliquer à tes parents. Pendant ce temps, tu prends quelques affaires, le strict minimum quoi » indiqua François.

« Entendu » énonça le jeune en se dirigeant vers sa chambre.

« Je vais rester ici en attendant » signifia Paul.

 

François entra et se dirigea vers la cuisine où le père et la mère de Nicolas préparaient le repas. Puis, il ferma la porte derrière lui, en restant sur ses gardes afin que le jeune homme n’entende pas ce qu’il se passe ici.

« Bonsoir maman, bonsoir monsieur Jean » prononça-t-il.

« Bonsoir mon chéri » répondit celle-ci.

« Bonsoir François » le salua son beau-père.

« Je vais pas y aller par quatre chemin : ce soir, on s
est fait attaquer et ils en avaient après Nicolas. Il faut lemmener voir le vieux troglodyte et lui apprendre à se défendre » annonça-t-il.

« Je crois que tu as raison. Tu as toujours pris les décisions les plus justes » souligna la mère.

« Tu sais que je n’aime pas ce genre de choses mais je te fais confiance » indiqua son mari.

« Attention le voilà » signala-t-il.

Nicolas ouvrit la porte.

« Je suis venu vous dire au revoir » précisa le garçon.

« Au revoir mon chéri. Prends soin de toi » lui dit sa maman.

« Fais bien attention à toi » ajouta son père.

« Il est temps de partir » conclut François.

Nicolas embrassa alors ses parents avant d‘y aller.

 

Ils prirent la direction du nord. Ils s’arrêtèrent à la sortie de la ville devant une maison de campagne avec un jardin. François sonna à l’entrée qui donne sur la rue. La porte s’ouvrit.

« Bonsoir Olivier. Pourrais-tu nous offrir le gîte et le couvert pour ce soir ? » demanda François.

« Avec plaisir » répondit celui-ci.

Ils pénétrèrent à l’intérieur et se mirent à table aussitôt. Après le repas, Olivier leur indiqua la chambre d’ami équipée d’un lit et d’un canapé-lit. Ils se couchèrent aussitôt : Nicolas dans le canapé-lit et les deux amis dans le lit.

 

Au cours de la nuit, Nicolas se réveilla en sursaut : il avait encore fait son cauchemar. Il se leva pour aller boire un verre d’eau. Une lueur attira son attention en passant devant la fenêtre. Il décida de s’en approcher. Il aperçut une silhouette au milieu des arbres du jardin. Elle avait ses deux mains de chaque côté de la boucle de ceinture de laquelle sortait un rayon de lumière de couleur violet en direction du ciel. Puis, elle disparut.

Il descendit prendre son verre d’eau. François se trouvait déjà dans la cuisine en train de manger un bout de pain.

« Est-ce que tu as aussi vu cette lumière au jardin qui vient de s’éteindre ? » demanda le jeune homme.

« Effectivement, je l’ai vue » répondit-il entre deux bouchées de pain.

« Ouf, ça me rassure » termina celui-ci après avoir fini son verre avant de retourner se coucher.

François le suivit de près.

 

Le lendemain, ils se mirent en route dès l’aube en laissant un message indiquant leur départ sur la table à manger. Pendant le trajet, Nicolas en profita pour se renseigner sur leur destination. Et il apprit qu’ils allaient voir une personne âgée vivant dans une cavité d’une falaise située dans la forêt circulaire et que ses connaissances à ce sujet sont importantes.

 

Pendant ce temps là :

« Vous m’avez demandé, Monsieur » demanda un homme avec des cheveux hirsutes noirs.

« En effet. On dit qu’il faut combattre le feu par le feu. C’est pourquoi je veux que le converti dont nous avons besoin soit choisi parmi tes recrues » expliqua celui-ci.

« Bien, Monsieur. J’espère me montrer digne de votre confiance, moi, la sentinelle de l’entrée nord » acquiesça son compagnon.

 

Commentaires

Goldrak le 25-07-2014 à 06:23:17
Où est la suite? :-(
oliviou le 15-08-2010 à 16:24:05
Je vois que ce passage induit en erreur mais je ne peux rien dire sans dévoiler la suite.
HELIOS le 28-07-2010 à 23:03:41
Hooooo, François est le demi-frère de Nicolas, je commence à comprendre certaines choses, c'est pour ça qu'il veut le protéger!! Et les ombres s'activent parce que c'est lui l'élu, c'est pour ça qu'il les intéresse... Du coup ils doivent fuir, pour rassembler leurs forces, afin de protéger leur secret, ou de combattre ces ombres, ça seul l'avenir nous le dira...