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L'univers spécifique d'oliviou

le 25-07-2010 16:25

Histoire 1 : mise en route

Ils sortirent de la pièce, descendirent les escaliers et passèrent la porte.

« On te raccompagne jusqu’au portail » signifia Paul.

Ils avancèrent encore un peu.

« Nous sommes là pour Nicolas Gatte, l’héritier de l’esprit de la terre » se fit soudain entendre.

Ils regardèrent en direction de cette voix et aperçurent des hommes en gris. François se plaça devant, monta ses bras à la verticale pour empêcher les autres de passer et dit :

« Je vais m’en occuper. Allez vous mettre à l’abri ».

« Attends, je vais t’aider » répliqua aussitôt Paul. François tourna alors la tête sur sa gauche pour lui faire comprendre de s’en aller.

« Je sais que je ne pratique pas les arts martiaux depuis mon enfance mais, étant donné que c’est moi qui suis à l’origine de cette situation, je compte bien participer à son dénouement que ça te plaise ou non » expliqua-t-il. François remis son visage dans le sens de la marche en faisant la moue, comme lassé par ces paroles.

Nicolas se mit en route, passa par derrière la maison et pris les escaliers menant au centre ville.

 

Pendant ce temps, la lutte avec les hommes en gris battait son plein. Tandis que François distribuait ses coups de façon précise afin de se faciliter la tâche, Paul s’évertuait tant bien que mal à utiliser ses poings façon combat de rue, comme dans les bagarres à mains nues.

« N’oublie pas de viser les pierres de vie » indiqua François.

« Je sais… » rétorqua Paul.

Au bout d’une vingtaine de minutes, l’affrontement arriva à son terme, les hommes en gris n‘étant plus que poussière. L’ombre, qui observait toute la scène, s’éclipsa.

 

« Il est au parc » signala François.

« Tu ne comptes pas lui en parler » questionna Paul.

« Il le saura bien assez tôt » répondit celui-ci.

 

De retour au palace de son supérieur, l’ombre s’entretint avec lui :

« Ils sont plus forts que je ne le pensais, Monsieur » conclut-elle.

« Il va falloir utiliser un converti alors » ordonna celui-ci.

« Comme il vous plaira, Monsieur » dit-elle avant de s’évaporer à nouveau.

 

Ils montèrent dans la voiture de Paul. Ils se rendirent au parc.

« Nicolas, tu peux sortir » annonça celui-ci.

Le jeune homme quitta sa cachette et les rejoignit.

« Viens, on te ramène chez toi. Il faut qu’on parle à tes parents » poursuivit-il.

L’adolescent s’assit alors sur le siège arrière droit de la voiture. Ils partirent aussitôt.

« Dis nous le chemin pour aller chez toi » demanda-t-il, malgré le fait qu’ils le savaient déjà.

Le garçon leur désigna alors l’itinéraire le plus rapide.

 

Arrivés devant la maison de Nicolas, ils sortirent de la voiture.

« Je vais tout expliquer à tes parents. Pendant ce temps, tu prends quelques affaires, le strict minimum quoi » indiqua François.

« Entendu » énonça le jeune en se dirigeant vers sa chambre.

« Je vais rester ici en attendant » signifia Paul.

 

François entra et se dirigea vers la cuisine où le père et la mère de Nicolas préparaient le repas. Puis, il ferma la porte derrière lui, en restant sur ses gardes afin que le jeune homme n’entende pas ce qu’il se passe ici.

« Bonsoir maman, bonsoir monsieur Jean » prononça-t-il.

« Bonsoir mon chéri » répondit celle-ci.

« Bonsoir François » le salua son beau-père.

« Je vais pas y aller par quatre chemin : ce soir, on s
est fait attaquer et ils en avaient après Nicolas. Il faut lemmener voir le vieux troglodyte et lui apprendre à se défendre » annonça-t-il.

« Je crois que tu as raison. Tu as toujours pris les décisions les plus justes » souligna la mère.

« Tu sais que je n’aime pas ce genre de choses mais je te fais confiance » indiqua son mari.

« Attention le voilà » signala-t-il.

Nicolas ouvrit la porte.

« Je suis venu vous dire au revoir » précisa le garçon.

« Au revoir mon chéri. Prends soin de toi » lui dit sa maman.

« Fais bien attention à toi » ajouta son père.

« Il est temps de partir » conclut François.

Nicolas embrassa alors ses parents avant d‘y aller.

 

Ils prirent la direction du nord. Ils s’arrêtèrent à la sortie de la ville devant une maison de campagne avec un jardin. François sonna à l’entrée qui donne sur la rue. La porte s’ouvrit.

« Bonsoir Olivier. Pourrais-tu nous offrir le gîte et le couvert pour ce soir ? » demanda François.

« Avec plaisir » répondit celui-ci.

Ils pénétrèrent à l’intérieur et se mirent à table aussitôt. Après le repas, Olivier leur indiqua la chambre d’ami équipée d’un lit et d’un canapé-lit. Ils se couchèrent aussitôt : Nicolas dans le canapé-lit et les deux amis dans le lit.

 

Au cours de la nuit, Nicolas se réveilla en sursaut : il avait encore fait son cauchemar. Il se leva pour aller boire un verre d’eau. Une lueur attira son attention en passant devant la fenêtre. Il décida de s’en approcher. Il aperçut une silhouette au milieu des arbres du jardin. Elle avait ses deux mains de chaque côté de la boucle de ceinture de laquelle sortait un rayon de lumière de couleur violet en direction du ciel. Puis, elle disparut.

Il descendit prendre son verre d’eau. François se trouvait déjà dans la cuisine en train de manger un bout de pain.

« Est-ce que tu as aussi vu cette lumière au jardin qui vient de s’éteindre ? » demanda le jeune homme.

« Effectivement, je l’ai vue » répondit-il entre deux bouchées de pain.

« Ouf, ça me rassure » termina celui-ci après avoir fini son verre avant de retourner se coucher.

François le suivit de près.

 

Le lendemain, ils se mirent en route dès l’aube en laissant un message indiquant leur départ sur la table à manger. Pendant le trajet, Nicolas en profita pour se renseigner sur leur destination. Et il apprit qu’ils allaient voir une personne âgée vivant dans une cavité d’une falaise située dans la forêt circulaire et que ses connaissances à ce sujet sont importantes.

 

Pendant ce temps là :

« Vous m’avez demandé, Monsieur » demanda un homme avec des cheveux hirsutes noirs.

« En effet. On dit qu’il faut combattre le feu par le feu. C’est pourquoi je veux que le converti dont nous avons besoin soit choisi parmi tes recrues » expliqua celui-ci.

« Bien, Monsieur. J’espère me montrer digne de votre confiance, moi, la sentinelle de l’entrée nord » acquiesça son compagnon.

 


Commentaires

 

1. HELIOS  le 28-07-2010 à 21:03:41

Hooooo, François est le demi-frère de Nicolas, je commence à comprendre certaines choses, c'est pour ça qu'il veut le protéger!! Et les ombres s'activent parce que c'est lui l'élu, c'est pour ça qu'il les intéresse... Du coup ils doivent fuir, pour rassembler leurs forces, afin de protéger leur secret, ou de combattre ces ombres, ça seul l'avenir nous le dira...

2. oliviou  le 15-08-2010 à 14:24:05  (site)

Je vois que ce passage induit en erreur mais je ne peux rien dire sans dévoiler la suite.

3. Goldrak  le 25-07-2014 à 04:23:17

Où est la suite? :-(

 
 
 
le 27-06-2010 16:24

Histoire 1 : la stèle

La journée passa. Nicolas était toujours perturbé par ce qui sétait passé la veille. Il commença à rentrer chez lui. En chemin, il sarrêta sur le banc dun jardin public pour réfléchir à tout ça. Après un bon moment passé à analyser ses pensées, il prit enfin une décision : aller voir cet énigmatique individu.

Il rebroussa chemin, dépassa le collège pour se diriger vers l’église à la recherche de cette fameuse grande maison. Une fois celle-ci dépassée, il aperçut cette demeure se dresser au fond du chemin pentu qui longe l’édifice religieux par l’est. Il s’engagea alors dans cette montée. Au bout de l’allée se tenait un portail resté entrouvert. Il se faufila à l‘intérieur en poussant légèrement le petit battant. Quelques pas plus tard, il se retrouva devant la porte d‘entrée.

Après un temps d’hésitation, il appuya sur la sonnette. Aussitôt, des pas se firent entendre. La porte s’ouvra peu après : c’était l’inconnu du médaillon.

 

« Ravi que tu aies changé d’avis » dit-il le sourire aux lèvres.

« Vas-y entres » poursuivit-il en accompagnant le geste à la parole.

Nicolas pénétra alors dans la maison.

« Au fait, je m’appelle Paul » précisa celui-ci.

 

Ils commencèrent à avancer quand une voix se fit entendre :

« Alors voici le fameux Nicolas » prononça-t-elle.

Il leva les yeux et vit un homme du même âge que le maître des lieux se tenir en haut des escaliers.

« Nicolas, je te présente François, mon meilleur ami » précisa aussitôt Paul.

 

« Viens, je vais te montrer quelque chose » ajouta-t-il en montant les premières marches.

Il le suivit dans les escaliers. Ils arrivèrent dans un salon. Contre le mur du fond, en position centrale entre un canapé et une bibliothèque, se trouvait une pierre sous une cage de verre.

« Vas voir le rocher de plus près » lui indiqua-t-il une fois arrivés à la porte.

Le garçon se dirigea vers le piédestal, appuya ses mains sur le rebord et observa de plus près ce gros cailloux. On pouvait distinguer un texte au centre, écrit dans une langue ancienne, qui était limité par trois symboles différents de chaque côté. Il reconnut alors le signe en haut à gauche : c’était le même que celui qui se trouvait sur son médaillon. Il resta stupéfait après cette découverte. Paul s’avança alors vers lui.

« C’est mon grand-père qui l’a trouvé en allant faire des fouilles en pleine jungle » expliqua-t-il avant de poursuivre :

« Les archéologues de l’époque suspectaient l’existence d’une ancienne civilisation perdue dans les montagnes de la forêt équatoriale. Il organisa alors une expédition afin de révéler des ruines.

En chemin, il s’arrêta pour étudier des arbres, disposés de manière trop ordonnée. Le reste des hommes continua afin de monter un campement. Seul son ami Eugène, l’historien du groupe, demeura auprès de lui pour qu’il ne reste pas seul. Il avançait doucement en examinant chaque arbre, la distance entre chacun, les variétés utilisées, la disposition générale de la plantation. Malgré l’avancée de la nature, on pouvait observer que l’ensemble formait une allée dont le centre représentait une étoile à six branches. Au cœur de cette structure se distinguait un amas de pierres. A peine eut-il enlevé un cailloux que le sol se déroba sous ses pieds. Son ami n’eut pas le temps de réagir.

A son réveil, il regarda autour de lui et aperçut un autel au fond du boyau ainsi qu’une issue en légère pente à l’opposé. Il s’y engagea et rapidement la lumière fit son apparition. A l’entrée de la grotte, se trouvait une stèle sur laquelle reposait une pierre avec des gravures dessus. Il la saisie, ce qui déclencha instantanément un mécanisme de fermeture. Il eut juste de le temps de sortir avant qu’un énorme rocher n’obstrue l’ouverture de la caverne.

Remis de ses émotions, il appela Eugène pour lui dire que tout allait bien. Celui-ci le rejoignit aussitôt. Ils se mirent ensuite à examiner ce rocher : un texte dans une écriture inconnue encadré par six symboles différents que même son ami n’arrivait pas à déchiffrer.

Soudain, réalisant qu’il était en train de parcourir les lignes sans aucune difficulté alors qu’il ne connaissait pas ce langage, mon grand-père laissa tomber la pierre, tétanisé. Son camarade, ne comprenant pas sa réaction, posa sa main sur son épaule gauche pour le rassurer et savoir ce qui venait de se passer. Il ne put dire qu’un timide : " Je peux lire" . Eugène ramassa la pierre, la rangea dans un sac et le pris par la main pour l’aider à regagner le camp. Le soir venu, ils discutèrent et décidèrent de n’en parler à personne. L’expédition repris son cours avec la pierre cachée dans le matériel » narra-t-il.

« De retour au pays, ils passèrent de nombreuses années à rassembler des informations liées à ce que disait le texte ainsi qu’aux différents signes » conclut-il.

 

Voyant Nicolas absorbé dans cette histoire, il ajouta :

« Cette capacité à déchiffrer cette écriture est héréditaire car je peux aussi le lire, tout comme mon père » .

L’adolescent se précipita alors pour demander :

« Et il dit quoi le texte ? » exprimant une certaine impatience.

« " Trois élémentaires, trois particulières,

Six gemmes à rassembler,

L
héritier pourra ainsi lutiliser

Afin de répandre la paix."

Voilà ce qui est écrit » exposa Paul. Puis, réalisant que c’était tard, il indiqua :

« Tu devrais rentrer chez toi maintenant ».

 


Commentaires

 

1. HELIOS  le 28-07-2010 à 20:54:08

il est ici question d'une grotte où le grand-père de Paul aurait trouvé cette stèle, un peu comme en introduction quand un homme, une sorte d'élu, trouve le médaillon dont semble avoir hérité Nicolas (l'une des 6 gemmes qui va avec la pierre?). Les similitudes sont troublantes, mais apparemment cet ensemble stèle + médaillons donnerait un grand pouvoir à qui les rassemblerait... L'intrigue se met un peu + en place. Clin doeil

2. oliviou  le 15-08-2010 à 14:13:49  (site)

C'est vrai que la stèle et le médaillon sont liés (au passage, il n'y a qu'un seul médaillon) mais sans plus.

édité le 15-08-2010 à 16:24:42

 
 
 
le 27-06-2010 16:22

Histoire 1 : réflexion

Nicolas se dépêcha de rentrer chez lui. Une fois arrivé, il claqua la porte d’entrée et partit en courant vers la cuisine en disant :

« Papa, maman, vous ne devinerez jamais ce qui m’est arrivé tout à l’heure ».

Puis s’apercevant qu’il y avait des invités, il s’exclama :

« Tonton Éric, tata Anne. Ça fait plaisir de vous voir ». Il alla faire la bise à ses proches avec le sourire au lèvre. Toute la famille profita de cette visite pour s’échanger des nouvelles. Une fois l’effervescence des retrouvailles terminée, son oncle lui proposa :

« Et si on faisait une partie d’échecs ? »

« C’est encore toi qui va gagner… » dit Nicolas d’un air triste.

« Ça c’est toi qui le dit » rétorqua aussitôt son interlocuteur.

« Je n’ai plus joué depuis un moment, j’ai un peu perdu la main » poursuivit-il.

« D’accord » répondit le jeune homme retrouvant un peu de son enthousiasme.

 

Il alla chercher le jeu d’échecs dans sa chambre. Ils s’installèrent sur la table de la salle à manger. Pour continuer à apaiser la situation, son oncle le laissa jouer avec les blancs. Au bout d’une demi-heure d’un match acharné, celui-ci s’exclama :

« Échec et mat ».

« Et voilà, j’ai encore perdu » dit l’adolescent un peu abattu, même s’il se doutait de cette issue défavorable.

« Ne soit pas autant déçu. Tu t’es beaucoup amélioré depuis la dernière fois. Il a fallu que je me concentre intensément pour arriver à la victoire » ajouta son tonton afin de le réconforter.

« C’est vrai, je me suis amélioré. Mais le résultat est le même » poursuivit le garçon, toujours aussi triste de ce résultat.

« Je comprends ce que tu ressens. N’oublies pas que l’essentiel c’est de faire de ton mieux » dit son oncle pour le consoler.

 

Ayant vu sa femme préparer ses affaires, il conclut en disant :

« Bon, je crois qu’il est l’heure d’y aller. A une prochaine fois ».

« Au revoir tonton et tata » dit Nicolas en se précipitant pour leur faire une bise avant le départ.

 

Une fois ses proches partis, il monta dans sa chambre faire ses devoirs. Avant le repas, pour se changer les idées, il alla s’amuser sur la table de ping pong du jardin.

 

« A table » entendit-il de la part de sa mère. Il quitta alors la raquette et les balles dans le support prévu à cet effet sur le côté de la table de ping pong et rejoignit ses parents pour manger.

 

Ils commencèrent à dîner en regardant les actualités. Une fois qu’elles furent terminées, ils se racontèrent ce qu’ils avaient vécu durant leur journée respective. C’est à ce moment-là que son père dit à Nicolas :

« Tu ne voulais pas nous dire quelque chose en arrivant de l’école ? », curieux de savoir ce que son fils voulait évoquer.

« Ah oui, c’est vrai. J’ai oublié de vous en parler à la vue de tonton et tata » dit-il avec enthousiasme.

« Voilà ce qu’il s’est passé : cet après-midi, en rentrant du collège, j’ai été abordé par un homme qui voulait m’emprunter mon médaillon ; comme j’ai refusé de le faire, il m’a demandé de l’accompagner chez lui afin de le regarder de plus près ; et finalement, voyant que je ne réagissais pas, il est parti en me proposant de passer chez lui au cas où je changeais d’avis » raconta-t-il encore un peu étonné par cet évènement.

« Je vois » dit son père sur un ton plus sérieux.

« Il est peut-être temps que tu saches la vérité » ajouta-t-il légèrement inquiet.

 

A la fenêtre, une ombre sinistre se volatilisa après avoir observé le repas du soir.

 

Dans une grande et luxueuse demeure, un homme vêtu d’habits amples et sombres se tient dans un fauteuil devant un bureau. Une capuche dissimule son visage. La forme lugubre réapparaît derrière le bureau.

« C’est bien ce que vous pensiez, Monsieur » annonça celle-ci.

« Très bien. Vous savez ce qu’il vous reste à faire » indiqua-t-il instantanément.

« Bien Monsieur » dit l’ombre en s’éclipsant aussitôt.

 

Maintenant seul, le mystérieux individu ajouta :

« Il ne faut surtout pas qu’il apprenne ce dont il est capable » en tapant du poing sur la table.

 

Le lendemain matin devant la grille du collège, il se confia à son ami car la situation l’intriguait beaucoup. Il lui demanda alors :

« Tu en penses quoi de cette histoire ? », visiblement désorienté.

« Franchement, tu devrais éclaircir la situation. Déjà que tu étais tout chamboulé à cause de ton cauchemar, maintenant tu es encore plus à côté de la plaque » indiqua celui-ci.

Puis, ils rentrèrent dans le collège, la sonnerie venant de retentir.

 


Commentaires

 

1. HELIOS  le 28-07-2010 à 20:49:28

Encore des ombres grises, et un personnage inquiétant... Je continue de croire qu'il s'est passé quelque chose dans le passé de Nicolas qui mérite qu'on s'y intéresse, à cause de ce que dit son père... En tous cas le récit est intéressant, ça donne envie d'aller voir la suite Sourire

2. oliviou  le 15-08-2010 à 14:09:54  (site)

Je vois que les hommes en gris intriguent et les autres personnages obscurs intriguent. Des explications sur eux seront faites plus tard.
Ce que dit le père est plus global que spécifique à Nicolas.

 
 
 
le 20-06-2010 22:01

Histoire 1 : la rencontre

« Maman, papa, j’y vais » dit Nicolas, un garçon de 13 ans, en sortant de chez lui, pour aller au collège.

« A tout à l’heure mon chéri » crièrent ses parents en entendant s’ouvrir la porte d’entrée.

 

Arrivé devant le collège, il retrouva Jérôme, son meilleur ami.

« Alors prêt pour le cours de math ? » demanda Jérôme.

« Non pas trop, j’ai encore mal dormi cette nuit » dit celui-ci.

« Tu en as parlé a tes parents » continua son ami.

« Non, c’est juste un rêve. Je ne vais pas les ennuyer pour un simple rêve, même s’il est récurrent et m’empêche de dormir en ce moment » rétorqua-t-il.

« N’empêche, ce n’est pas qu’un simple rêve… » répliqua son camarade.

« C’est vrai… Mais… » acquiesça le jeune homme au moment où retentissait la sonnerie du collège.

« Allons-y » termina le second.

 

En attendant l’arrivée du professeur de mathématiques, les élèves discutent dans le couloir des étranges disparitions de ces derniers jours.

« Entrez » dit monsieur Leriste, le professeur de mathématiques.

Les élèves se dirigèrent vers leur place respective. Après s’être assis, le professeur commença par faire l’appel. Une fois terminé, il débuta son cours du jour. Au bout d’une vingtaines de minutes, il distribua des feuilles photocopiées.

« Commencez par l’application n°2 » dit-il à ce moment-là.

Les élèves se mirent tout de suite au travail. Au bout de quelques minutes, Nicolas s’endormit sur son bureau. Il se mit alors à faire ce rêve qu’il fait chaque nuit depuis une semaine.

 

Une femme se promène dans la rue avec son bébé dans une poussette. Elle arrive devant chez elle.

 

Pendant ce temps, Jérôme lui donne discrètement des coups de coude et dit à voix basse dans son oreille : " Nicolas, Nicolas, réveille-toi" .

 

Au moment où elle s’apprête à ouvrir la porte d’entrée, des hommes en gris, surgissant de nulle part, l’encerclent et s’apprêtent à prendre son enfant. Soudain, un jeune homme se dresse devant eux et dit : " toile de l’esprit" . L’image se voile petit à petit et Nicolas se réveille en sursaut.

 

Son professeur se tenait devant lui. Réalisant ce qui venait de se passer, il articula un timide : " pardon monsieur" . En réponse, monsieur Leriste lui demanda de passer le voir à la fin du cours.

 

Devant le portail du collège, Jérôme attendait son ami. Au bout d’une bonne dizaine de minutes, il le vit arriver la tête basse comme perdu dans ses pensées.

 

« Alors qu’est-ce qui s’est passé ? » demanda Jérôme pour lancer la conversation.

« Il voulait juste savoir ce qu’il m’arrivait en ce moment. Il a remarqué que j’étais un peu ailleurs. Et donc il se demandait si c’était grave » lui répondit Nicolas, toujours à moitié dans ses idées.

« Et, bien sûr, tu ne lui en as pas parlé » poursuivit son ami.

« Évidemment que non. Je lui ai juste dit que j’avais du mal à dormir ces derniers temps » dit-il en lançant un regard noir sur sa gauche.

« De toute façon, c’est toi qui décide » continua l’autre jeune homme, lassé par cette situation.

 

Ils continuèrent leur route ensemble sans avoir renoué le dialogue. Au bout d’une centaine de mètres, Jérôme rompit le silence :

« Bon ben à demain » dit-il à son ami avant de s’engager sur le passage clouté de gauche.

« A demain » lui restitua Nicolas avant qu’il n’atteigne le trottoir d’en face.

 

Il reprit son chemin en direction de chez lui. En cours de route, un homme s’arrêta devant lui, pris le médaillon qu’il portait avec la main droite et s‘abaissa afin d‘examiner l‘objet de plus prêt.

 

« Depuis le temps que je le cherchais ! Dis-moi, est-ce que tu accepterais de me le prêter quelques jours pour l’étudier d’un peu plus prêt ? » demanda l’inconnu.

« Sûrement pas » répondit Nicolas avec un mouvement de recul.

« Dans ce cas, est-ce que tu accepterais de venir chez moi ? » ajouta cet étranger tout sourire.

« Je… Je sais pas » bafouilla le garçon.

« Très bien, si jamais tu changeais d’avis, j’habite la grande maison à côté de l’église. A une prochaine fois peut-être » dit ce curieux individu avant de s’éloigner progressivement.

 


Commentaires

 

1. HELIOS  le 28-07-2010 à 20:47:12

Hummm curieux ce rêve avec ces hommes gris qui veulent enlever le bébé, ça aurait un rapport avec Nicolas étant + jeune?
Etrange aussi ce bonhomme dans la rue, moi je dis faut se méfier des inconnus, il a eu bien raison de pas le suivre tout de suite, même si je suis sûr qu'ils vont se recroiser...

2. oliviou  le 15-08-2010 à 14:03:46  (site)

Ce rêve aura bien sûr une explication plus tard dans le déroulement de l'histoire et je vois que ça stimule déjà les hypothèses.
Certes, il faut se méfier des inconnus mais il faut surtout s'interroger sur les motivations qui ressortent de ses propos (intentions amicales ou plutôt belliqueuses ?)

 
 
 
le 19-06-2010 20:39

Histoire 1 : introduction

    Un homme se promenait, à une époque lointaine, dans une forêt dense lorsqu'un violent orage gagna les collines environnantes. Tandis qu‘il courait pour se mettre à l‘abri, il aperçut une grotte dans laquelle il se réfugia. Soudain, une lumière étincelante, provenant du fin fond de la grotte, scintilla. Intrigué par ce phénomène et inconsciemment attiré par cette lueur, il décida de découvrir ce qui se cachait derrière cela. Au fur et à mesure qu'il avançait, cette lumière s'intensifiait. Arrivant tout près du lieu en question, il vit un promontoire sur lequel se trouvait un médaillon qui brillait de mille éclats. Il décida de le prendre comme mystérieusement appelé par cet objet. C'est alors qu'un magicien apparut et lui dit ces mots : "toi, héritier de l'esprit de la terre, veilles sur ce médaillon afin d'empêcher les ténèbres de s'abattre sur notre futur". L'orage s'étant arrêté, il décida de rentrer chez lui.

 


Commentaires

 

1. lapinbleu2  le 19-06-2010 à 18:56:58  (site)

kikoo..
trés belle tite histoire..
bienvenue parmi nous et longue vie à ton blog..
bonne soirée..

AnNiVeRsAiRe SuR tOn BlOg.... ****
Pour cela, laisse moi ta dàte d'anniversaire, celles de tes enfants, petits enfants, époux, épouse.. Et aussi ta date d'anniversaire de mariage en commentaire sur mon blog.... Tout cela si tu le souhaites bien sùr.. Ce n'est qu'une suggestion.. lolllll..

Je m'occupe du reste.. Hi.. Hi.. Hi.. Tu le regretteras pas.. C'est vraiment marrant.. Et trés convivial..
Je compte sur toi pour faire passer le message si ça te derrange pas.. Et que tes contacts fassent la mème chose s'ils le peuvent....
Voici l'adresse de mon blog : http://lapinbleu2.vefblog.net

A diffuser parmi tes contacts, famille, amis et connaissances si tu peux, mème sils n'ont pas de blog.... Ils pourront au moins lire l'histoire du jour pour bien commencer la journée.... Merci !!!! ****

2. oliviou  le 20-06-2010 à 20:28:20  (site)

Merci pour ce premier commentaire, ça me fait très plaisir.

Pour les anniversaires, je prend note même si je ne suis pas particulièrement intéressé.

Cordialement, oli.

3. HELIOS  le 30-06-2010 à 20:51:07

Coucou!! Plutôt sympa comme entrée en matière, on sent l'inspiration fantastique avec la lumière, le magicien, et le médaillon, objet-symbole qui va sûrement jouer un rôle important dans l'histoire. Ça donne envie de lire la suite Sourire

 
 
 
 

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